“Unis pour un tourisme alternatif” : plus de 40 contributions, un bilan positif

C’est le 4 avril que nous avons lancé dans la blogosphère du voyage, avec l’éditorial homonyme, l’opération « Unis pour un tourisme alternatif « . Prévue pour durer deux mois, nous avons décidé de la prolonger en raison de son succès et de l’impossibilité de certains blogueurs de s’ajuster au délai initial. L’opération s’achevait ce lundi 3 juin. Voici le bilan global que nous pouvons tirer ; d’autres bilans thématiques plus détaillés suivront.

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Une blogosphère du voyage engagée

41 blogueurs ont pris part à cette opération, pour un total de 45 publications. Certains blogs ont même donné dans le « plutôt deux fois qu’une » : c’est le cas du Coin des Voyageurs, d’Avenue Reine Mathilde, en Terre Andine et La Terre sur son 31. L’objectif était d’inviter la blogosphère du voyage à une réflexion sur la possibilité d’un « tourisme alternatif », c’est-à-dire d’autres façons de voyager. L’expression même est éminemment contestable – elle l’a d’ailleurs été par plusieurs blogueurs, que ce soit lors d’échanges par courriel, que ce soit dans les articles mêmes ou bien dans les commentaires. Ainsi, Arthur (du blog Cheap Trip), commentant la participation du blog Novo Monde, écrivait ceci :

« Le tourisme alternatif est une débilité novlangue-iste. Au final, un aller-retour en avion pollue autant qu’une famille normale en un an, le touriste est de fait un gaspilleur. Plutôt que de chercher des moyens de bobo-ïser à tout prix une pratique de toute façon néfaste, recentrons-nous à l’essentiel : visiter par chez nous. Là, on pollue pas/peu, on évite ainsi d’acculturer, et on fait des découvertes tout aussi belles ».

Il y a quelques jours, nous recevions un courriel très critique d’Enzo Schyns, fondateur de l’agence de voyage à vélo Cyclocosmos, sur ce même sujet. La question est, il est vrai, récurrente dans les blogs : tourisme ou voyage ? Car, alternatif ou pas, le tourisme reste par essence une activité économique, lucrative, un business avant toute autre chose : il existe d’ailleurs une Organisation mondiale du tourisme de l’ONU. A l’inverse, le voyage n’inclut pas cette notion mercantile. Cette question-là – plus exactement, les questions relatives au caractère mercantile de l’activité touristique – a été au centre de beaucoup de réflexions dans les articles ou dans les commentaires y rattachés.

Il en ressort, d’un côté, largement une mise en question du tourisme de masse et des pôles majeurs d’attraction parfois considérés comme des « pièges à cons » touristiques. De l’autre, s’expose un désir de voyager tantôt de façon originale et de découvrir des lieux insolites, tantôt d’aller au plus près de la société visitée, ou encore de faire que sa visite bénéficie davantage aux travailleurs qu’à leurs patrons ou aux autorités – corrompues – de l’État. Si bien qu’un sentiment général se dégage : c’est hors du tourisme, en tant qu’industrie, c’est-à-dire hors des rapports régis par la logique de marché (offre, demande, transaction) que le voyage prend tout son sens… et cependant il reste difficile d’échapper tout à fait au marché touristique. Pour clore cette opération, nous avons à cœur de rendre compte de la diversité des contributions – et par là-même, de remercier tous les participants.

Dans les semaines à venir, nous appuyant sur les meilleures contributions, nous publierons une série de réflexions thématiques plus détaillées : qu’elles soient publiées ici même ou bien sur d’autres sites Internet, celles-ci seront relayées sur notre page Facebook.

Une sélections des meilleures participations

Kalagan et Mikaël ont sélectionné pour vous – et cela n’a pas été facile – les 6 meilleurs articles parus lors de notre opération. Les voici :

fillette-cambodge-tourisme-solidaireL’enfer est-il pavé de bonnes intentions
(Nathalie, du blog La terre sur son 31) : Nathalie voyage sac au dos en Afrique et en Asie. Constatant la misère et consciente de son privilège, elle se décide à s’engager dans le tourisme solidaire : 3 semaines dans un village de brousse de Madagascar.

pourquoi-voyager-a-veloPourquoi voyager à vélo ?
(Bertrand, du blog Le braquet de la liberté) : « J’ai quelques difficultés à associer « tourisme » et « alternatif » dans une même expression car si j’ai choisi le vélo pour moyen de transport, au delà du fait que j’ai appris à pédaler avant d’apprendre à marcher, c’était en grande partie pour m’éloigner des zones touristiques et ne pas faire de tourisme, qu’il soit alternatif ou non. J’y préfère le terme de voyage à vélo, si ce n’est aventure à vélo. »

Nou n'irons pas au Machu PicchuNous n’irons pas au Machu Picchu!
(Julien et Lydia, de Nowmadz) : « Les voyageurs que nous croisons ici iront ensuite à Puno, ou à Cusco, ou peut être à Nazca, avant de rejoindre Lima. C’est bien connu, au Pérou, il n’y a que 5 villes, et autour, rien. Au nord, rien. Marketing bien huilé, profit évident de l’Histoire, quand on arrive au Pérou, on est comme sur des rails, il n’y a qu’à se laisser porter, et sortir son porte feuille, surtout. Donnez, donnez, donnez moi, ah, ah! »

Islande, berceau du tourisme alternatifIslande : berceau du tourisme alternatif ?
(Eric, du blog Vivre en Islande) : « Suivez Ósk Vilhjálmsdóttir qui organise des voyages à pied dans des régions vastes et peu courues, pour familles avec enfants et coupés de pauses yoga. Slow Travel. Suivez Landvernd, l‘Association de Protection de la Nature avec le Ferðafélag Íslands, institution presque centenaire, qui vous permettra d’explorer les parcs naturels et les zones protégées en danger du fait des accros du barrage hydroélectrique et de l’usine d‘aluminium ».

Artisanat aux odeurs de santal en ThaïlandeVoyager et vivre de manière respectueuse
(Aurélie, du blog en Terre Andine) : Aurélie nous livre une très intéressante réflexion sur les formes du voyage alternatif. Elle y parle de ses expériences, donne des conseils, évoque son futur voyage en Amérique latine qui débutera en septembre.

Vendeuse de fleur à KatmandouVoyage alternatif : se réappoprier le temps
(Claire et Guillaume, du blog A la croisée des chemins) : « Vous, vous avez la montre ; et nous, nous avons le temps (…). Dans un tour du monde, l’alternative au tourisme de masse vient d’abord du Temps que nous nous accordons pour voyager. Avons-nous réellement passé deux semaines à Kanchanaburi ? Ou encore 10 jours sur l’île de Pâques alors que la majorité des personnes n’y séjourne que trois petits jours ? Des journées à pédaler contre le vent pour faire le tour de l’île alors que nous aurions pu tout voir en une journée et en louant une voiture. Le rapport aux choses et aux gens s’en trouve modifié, et sommes ainsi plus réceptifs à ce qui nous entoure. »

Merci à tous les participants

Merci à vous tous, blogueurs et blogueuses qui avez accepté de consacrer un peu de votre temps à cette proposition de réflexion. Vous avez confirmé que la blogosphère du voyage ne se borne pas qu’à faire rêver les lecteurs, mais sait aussi engager le débat sur la responsabilité individuelle et sur le fait touristique lui-même.

Nous avions dans un premier temps préparé un article bilan très long, reprenant les diverses thématiques ayant dominé cette opération. Mais nous avons décidé de répartir notre bilan en plusieurs articles thématiques, où nous analysons les contributions, les débats qu’ils ont engendrés et citons les articles les plus représentatifs. Nous les publierons sur VDN ou sur des sites amis durant les semaines à venir et les relayerons sur nos réseaux dits « sociaux ».

Alors si ce n’est pas déjà fait, nous vous invitons à nous suivre sur Facebook. D’autre part, nous serons heureux de continuer à travailler avec vous, et si vous désirez publier des articles sur VDN ou nous proposer d’écrire pour votre blog , n’hésitez pas à nous contacter.

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Il y a 12 commentaires

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Note : vous n'obtiendrez pas de lien en venant commenter sur VDN. Inutile donc de venir spammer... Seuls les liens pertinents, en rapport avec le sujet seront publiés.

  1. tunimaal @ blog sur le Japon

    Personnellement, ce fût un plaisir de participer à ce grand projet.

    C’est rare de voir des choses comme ça sur le net avec autant de succès.

    Félicitations à vous et à bientôt pour d’autres aventures ^_^

  2. Stefan Tanned

    Pas mal de monde de mobiliser pour cette action qui vaut le coup!

    On attend les prochains articles pour en parler un peu plus. En tout cas bravo pour cette opération et ces participants.

  3. Nathalie DEBAVELAERE

    Bonsoir,

    Tout d’abord félicitations à vous d’avoir ouvert le débat, d’avoir éveillé les consciences sur les nombreuses questions que pose le tourisme.
    Faute de changer le monde avec nos articles, nous aurons au moins pu commencer par nous poser nous-mêmes des questions d’éthique avant de nous poser en donneurs de leçons…

    Le nombre de participations reçues est bien la preuve que les questions d’éthique liées au tourisme intéressent les voyageurs que nous sommes tous.

    J’espère non seulement que cette opération aura des répercussions positives, tant dans la blogosphère que dans la vie réelle, et qu’elle sera suivie d’autres opérations de cette qualité.

    Merci d’avoir redonné au voyage tout son sens…

    Excellente continuation à tous

    Nathalie

    • Nico de vivre au soleil

      Je me faisais la même réflexion : ces questions nous semblons tous nous les poser et pourtant elles sont peu médiatisées.

      Donc bravo pour cette belle initiative et bravo aux participants !

  4. Lydia@nowmadz

    Kalagan et Mikael, merci d’avoir sélectionné notre article dans vos meilleurs participations… Il y a eu tellement d’écrits de qualité dans cette opération que le choix a dû être serré et compliqué. On n’a pas encore tout lu, et votre article bilan est du coup le bienvenu.

    Ah par contre, vous m’avez mis un « n » dans votre présentation, c’est tout juste « Lydia » pour moi, héhé!

    Merci et longue route à vous
    Lydia, Nowmadz

    • Mikaël

      Coquille corrigée ! Merci à vous. N’hésitez pas à toquer à la porte si vous souhaitez nous proposer des participations : on en sera ravi !

  5. LesVadrouilleurs

    Merci pour ce projet … Plutôt habitué au ‘tourisme de masse’, je vais prendre connaissance de ces divers articles afin de m’informer sur le sujet.

    Une phrase m’a interpellé dans la présentation du tourisme alternatif, il s’agit de ‘visiter par chez nous’ car il est vrai que beaucoup de personnes voyagent à l’étranger sans même connaitre leur propre pays et ses belles régions … Généralement ils ne recherchent que le soleil et le farniente … Peu importe alors la culture et les traditions du pays …

    Personnellement j’ai beaucoup sillonné la France (et je continue encore) avant de commencer à partir à l’étranger et partout où je vais j’aime découvrir le mode de vie local, les curiosités du coin et aussi les spécialités culinaires.

    • Mikaël

      Bonjour, les Vadrouilleurs, et merci pour ce commentaire.

      Si nous dénonçons le tourisme de masse, c’est parce que, avant toute chose, il est la démonstration éclatante de caractéristiques mauvaises de l’époque : le manque d’imagination, l’irresponsabilité et la passivité. Manque d’imagination car on se dira qu’il faut avoir « fait » le Mont Saint Michel, le Machu Picchu, Tikal, Chichén Itza, Angkor, la Joconde au Louvre et que sais-je encore, sans se demander si vraiment, profondément, on a de l’intérêt pour ces lieux historiques ou ces oeuvres d’art. On suit le mouvement, comme un mouton ; on consomme des paysages, des lieux, sans qu’il n’y ait rien d’individuel là-dedans. L’irresponsabilité, car le touriste-con-sot-mateur qui a acheté son all-inclusive ne veut en aucun cas s’interroger sur les conséquences sociales et écologiques de sa présence ; on peut résumer ça ainsi : « J’ai payé, je vais pas m’emmerder et perdre mon temps à analyser les conséquences ». Illustration de la bêtise humaine que provoque le capitalisme qui fabrique des troupeaux de consommateurs infantilisés et pulsionnels. La passivité, enfin, car au lieu de chercher d’abord à savoir ce qu’on veut puis faire des recherches à ce sujet (lieux insolites, musées méconnus, coins naturels peu visités et à l’écart des autoroutes du tourisme, etc.), on se laisse guider.

      Tout ceci est aussi évidemment très lié à l’organisation du travail (salariat, congés payés) qui laisse un « temps libre » limité, et génère aussi un désir de relaxation facile à comprendre plutôt que l’envie de se « prendre la tête » alors qu’on bosse tout le reste de l’année…

      En tout état de cause, je considère personnellement qu’il y a une forme d’imbécillité moutonnière à aller visiter de lointains sites archéologiques quand on n’en a rien à faire de l’archéologie, une forme d’idiotie consumériste aussi à prendre l’avion pendant 8 heures pour passer 3 semaines sur une plage qu’on trouverait à moindre distance… le tout sans parler un mot de la langue locale et sans avoir le moindre contact avec des locaux, hormis les employés sous-payés du complexe touristique…

      Quant à la France, elle regorge de merveilles, souvent méconnues, de tout petits musées singuliers (je prévois, par exemple, de visiter à mon — prochain — retour d’Amérique latine en Bretagne le Musée du Loup, ainsi que quelques chapelles peu connues, reparcourir divers endroits naturels exquis et guère touristiques ; nous avons parlé de villages fantômes en Corse…).

      La question fondamentale, à mes yeux, c’est le pourquoi du voyage. Pourquoi aller jusqu’au Mexique, au Chili, en Inde ou en Turquie, si c’est pour voir ce qu’on peut voir dans un livre ? Pourquoi aller loin pour se forcer à voir la même chose que tout le monde, alors qu’on n’a cultivé aucune passion pour telle culture, telle histoire, etc. ?

      En somme, j’ai des doutes profonds sur le tourisme et ses supposés bienfaits pour le touriste et a fortiori pour la société locale. Le problème, c’est que peu de gens se posent ces questions. Le tourisme est devenu un fait mondial que la majorité considère totalement légitime en se foutant des conséquences anthropologiques induites par ces mouvements massifs de personnes et de capitaux.

      A bientost,

      Mikaël

      • LesVadrouilleurs

        C’est vrai que je n’avais pas indiqué mon prénom, c’est Christophe … ton point de vue bien argumenté se défend mais, comme pour tout, il ne faut pas faire une généralité par rapport à ceux qui font du tourisme de masse …

        Je considère effectivement faire du tourisme de masse en allant réserver mon voyage souvent en tout inclus dans une agence et en prenant un charter pour me rendre sur le lieu concerné. D’abord parce que c’est comme cela que j’ai connu le voyage et ensuite parce que nous sommes 2 à voyager avec ma femme et que nous essayons de trouver des points d’intérêts communs pour nos destinations. Faire l’expérience une fois de partir avec sac à dos me tenterait bien mais ce n’est pas trop du goût de ma femme 😉

        Ayant été adeptes au départ du 100% organisé jusque dans les excursions, avec le temps notre comportement a changé et il y a désormais beaucoup moins de passivité comme tu l’indiques. Nous essayons de privilégier la location de voiture / scooter quand cela est possible pour découvrir par nous mêmes les régions et lieux à visiter, découvrir des petits restaurants en arrière pays, aller dans les marchés locaux … en fait essayer de faire en journée une immersion dans la vie locale. Il nous est arrivé plus d’une fois de nous retrouver dans des lieux loins des zones touristiques où nous étions une curiosité pour les autochtones, mais il est vrai aussi que le soir nous rentrions à notre hôtel pour en apprécier son confort.

        Je ne suis pas un fana absolu de soleil qui part à l’étranger uniquement pour se faire bronzer et pour qui le but dès le matin est de trouver un transat bien placé au bord de la mer ou de la piscine (et le réserver de suite en y mettant ma serviette) … beaucoup ne connaissent d’un pays que l’hôtel où ils sont allés et sa plage or d’un pays à l’autre ils ne voient que la même chose … ils rentrent complètement bronzés, ce qui est loin d’être notre cas car nous nous exposons rarement. Ma femme et moi cherchons avant tout à faire de nouvelles découvertes aussi bien en terme d’endroits, que de cultures, de traditions, de spécialités culinaires (enfin surtout moi !) … Je n’irais d’ailleurs certainement pas manger des frites à l’étranger, je préfère découvrir les plats locaux, et c’est aussi le même comportement adopté lorsque je vais dans une autre région de France où il y a effectivement énormément de choses à voir avant de partir ailleurs. Le seul problème est que les gens se focalisent surtout sur l’aspect climat …

        Je ne pense pas être non plus un collectionneur de lieux mais il y a pas mal d’endroits que j’aimerais visiter et y faire de nouvelles découvertes par moi même. D’ailleurs nous achetons toujours un guide type guide du routard pour chaque pays où nous allons afin de nous informer sur celui ci avant notre séjour.

        Quand on voit la précarité dans les endroits où nous allons, nous avons bien conscience de l’énorme chance que nous avons de pouvoir voyager et on se dit effectivement que le tourisme permet quelque part de faire vivre une partie de la population, mais il y en a aussi certains qui font de l’argent en profitant de la misère des autres …

      • Nathalie DEBAVELAERE

        Bonjour Mikaël,
        Je viens de lire ton commentaire et connaissant maintenant un peu 😉 ton regard affûté sur le tourisme et les voyages, je voulais te dire qu’avec Sylvie du blog lecoindesvoyageurs.fr et Christelle du blog niokiontheroad.fr, nous lançons un rendez-vous mensuel « En France aussi… » pour montrer les joyaux (bruts ou ciselés) de notre cher hexagone.
        Le thème du premier rendez-vous qui a lieu le 2 août est « Les plus beaux villages de France » et je serais vraiment ravie de te compter parmi les participants (Un peu plus de détails dans le dernier article de mon blog).
        A bientôt j’espère !
        Nath’

      • Mikaël

        Bonjour Nathalie et merci pour cette belle proposition, que je me ferai un plaisir d’honorer avec Kalagan… dans la mesure de nos disponibilités. Hélas ! ce ne sera pas pour tout de suite : je suis à Guate City, en partance : ce sont donc les derniers moments avant le départ, un projet à lancer avec des amies, les aurevoirs aux copains et copines & soirée de fête, les derniers moments avec ma belle avant mon retour fin octobre ; je dois régler diverses choses, préparer le parcours des deux mois à mon retour en France, ce n’est pas une mince affaire (formalités administratives, bancaires, déménagement d’affaires restées chez mon ex-belle-mère…). En revanche, prévoyant de passer un bon mois en Bretagne auprès de ma famille, je pense en profiter pour connaître les coins que je méconnais. Je me ferai alors un plaisir de participer, prq pas au rythme d’un article par mois sur la France, en effet. Très belle initiative. Reparlons-en un de ces quatre. Et n’hésite pas à me relancer par courriel si d’aventure, tête de linotte que je suis, j’oubliais.

        Bises !


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