Le Musée de la Magie et des Automates de Paris

À mon dernier retour en France, en octobre 2013, j’ai profité pour passer une semaine à la capitale où, pour y avoir étudié, travaillé et vécu environ 7 ans, j’ai conservé de nombreuses amitiés. Un passage durant lequel, pour le plaisir et pour nourrir le blog, j’avais prévu diverses visites sous la thématique « Paris insolite ». Si bien que j’ai pu viskalagiter, par exemple, le Musée des Vampires et des Monstres de l’imaginaire, avec Kalagan, puis que nous avons réalisé, guidés par le créateur dudit musée Jacques Sirgent, une visite du Père Lachaise à thématique occultiste ; nous avons visité le métro, espérant découvrir les stations fantômes de la ville (espérance déçue, mais visite intéressante). J’ai aussi pris un pot au bar la Brocante, dans le XX^ème arrondissement (rencontre de blogueurs, avec Tony et Haydée de Travel Plugin, Fabrice d’Instinct Voyageur, ainsi que Kalagan), ainsi qu’au singulier Tambour, dans II^ème arrondissement avec mon ami Galaad (un peu de pub pour son excellent blog, Laïcard Belge).

Un séjour particulièrement enchanteur, en tant que touriste de l’insolite à Paris, dont je me rends compte de l’abondance de trésors méconnus. Par bonheur, plusieurs amis ont pu m’héberger : je partage en effet l’avis de Kalagan, qui préfère « [éviter] autant que possible les hôtels. Ce sont en général des lieux chers, sans vie apparente, aseptisés. (…) Dans une chambre d’hôtel, ce sont les objets qui dominent, jamais les hommes qui y vivent. Comment savoir qui était dans votre chambre avant que vous y preniez place ? ». Du reste, l’hébergement en maison ou appartement a clairement ma préférence et je préfère recourir à des sites spécialisés plutôt qu’à l’hôtel (en savoir plus).

Mais revenons à nos moutons : le Musée de la Magie et le Musée des Automates, probablement l’une des plus belles découvertes que j’aie faites à Paris en matière d’insolite. Et l’un des petits musées de la capitale qui a ma préférence.

Le Musée de la Magie

La magie, somme toute, est une pratique très ancienne, mais en tant que spectacle à proprement parler, son déploiement est plus récent. Comme les jeux, la magie a longtemps été rattachée au vice et aux sortilèges maléfiques, dans un contexte chrétien. Il a fallu que l’emprise sur les États et, surtout, sur les sociétés s’affaiblisse pour que les magiciens, prestidigitateurs, illusionnistes, puissent enfin s’adonner plus tranquillement à leur art – et que le public, sans peur d’une condamnation, puisse l’admirer.

De fait, les plus anciens documents exposés dans le Musée de la Magie (objets de prestidigitation, affiches, etc.) remontent aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais la majorité des pièces exposées date des XIXe et XXe siècles, âge d’or des foires populaires.

Le Musée des Automates

Complément rétro au Musée de la Magie, si le Musée des Automates est, certes, d’un intérêt moindre, mais complète tout à fait l’autre. On trouve là une centaine d’automates, très variés, certains constituant des merveilles de mécanique, parfois très facétieux, souvent surprenants ou amusants. (Désolé si, après plus d’un an mon souvenir s’est à ce point étiolé que je n’en puisse dire davantage…)

Crédit photos : le Musée de la Magie et le Musée des Automates, qui nous ont gracieusement offert des photos… de bien meilleure qualité que celles prises sur place.

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