Le Chepe paraît tout droit sorti d’un vieux film, avec sa lente cadence et sa locomotive qui crache de la vapeur. Durant les 653 km qu’il parcourt dans la Barranca del Cobre, il traverse des lieux reculés et, pour beaucoup, inaccessibles par la route.
Passage obligé, il est donc emprunté par les rares touristes qui s’aventurent dans la région mais surtout par les Mennonites, les Indiens tarahumaras et les habitants de Los Mochis souhaitant se rendre à Chihuahua. Il propose donc un condensé des différentes communautés qu’il croise sur son chemin.
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Tout au long du trajet, les somptueux paysages évoluent. Des canyons arides aux vallées de pins et des tunnels enfumés aux ponts vertigineux, el Chepe offre un incroyable voyage au sein d’une nature sauvage et très éloignée des habituels Cancún et Playa del Carmen.
L’un des arrêts à ne pas manquer est assurément « el Divisadero » (au kilomètre 621). Le train s’y arrête pour laisser admirer la vue sur les 3 principaux canyons. De là, on domine la région et on peut profiter d’une vue splendide. On aperçoit notamment le fameux canyon du cuivre qui a donné son nom à la région.
Pratique
Trajet Los Mochis-Chihuahua en train : 15h30 environ
Tarif : 1442 pesos (85€)
Le parc Arareko : éco-tourisme et dépaysement
Situé au milieu du parcours, le parc éco-touristique d’Arareko est accessible depuis la ville de Creel.
Dans ce parc vivent les traditionnels habitants de la Barranca del Cobre, les fiers Indiens tarahumaras. Ces derniers profitent des quelques touristes de passage, des Mexicains pour la plupart, pour s’assurer un revenu et protéger cet endroit hors du temps. Le parc d’Arareko est en effet géré entièrement par les Tarahumaras qui, en l’échange d’un modique droit d’accès, acceptent de dévoiler leur lieu de vie ancestral. Certains vivent toujours dans des grottes, celles de San Sebastian, que l’on peut découvrir peu après l’entrée du parc. D’autres, vivent dans des baraquements faits de rondins de bois et de tôles.
Le parc Arareko est aussi une réserve naturelle qui abrite des formations rocheuses typiques de la région. Ces blocs de pierre formés par le temps et dressés vers le ciel sont notamment visibles dans la « Valle de los Monjes » (« Vallée des moines »), comprenez la vallée des moines, la forme de ces pierres laissant penser à des religieux.
Plus loin sur le parcours, le lac Arareko, entouré d’une forêt de pins et de rochers, contribue aussi au charme du lieu. Les Indiens viennent s’y reposer à l’ombre des pins et se rafraîchir.
Seule fausse note de cette réserve naturelle et insolite : l’utilisation de 4×4 et de quads en location ou utilisés pour les virées touristiques. Les véhicules viennent dénaturer l’endroit en s’opposant aux paisibles Indiens que l’on croise à cheval, à pied ou à vélo. Il existe heureusement des solutions alternatives puisqu’on peut tout aussi bien louer des VTT pour faire le tour de la réserve ou faire le parcours à pied. Cette solution alternative a l’avantage, outre le fait d’apprécier pleinement le calme de la nature environnante, d’être beaucoup plus économique. Notez d’ailleurs que la Barranca del Cobre est relativement peu chère comparé à des régions plus touristiques du Mexique.
Pratique
Entrée du parc Arareko : 5 à 20 pesos (0,30€ à 1,20€)
Location de VTT à la demi-journée : 130 pesos environ (8€)
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