Erevan, la capitale de l’Arménie
Construite en tuf rose, Erevan est le cœur de l’Arménie. Elle a son propre rythme de vie, qui n’est jamais le même d’un jour à l’autre. Centre économique et culturel du pays, avec une population qui représente la moitié du pays, Erevan affiche toute la richesse d’une histoire dont elle est fière.
Argishti Ier, de l’ancien royaume Urartu a construit la forteresse en 782 avant notre ère. Rome, qui est considérée comme l’une des plus anciennes villes de la civilisation antique, est 29 ans plus jeune qu’Erevan.
Si Erevan est une vieille ville, son âme est jeune, à l’image de la partie européenne de la ville, qui plastronne de bâtiments modernes, petits cafés et clubs, centres commerciaux et centres d’affaires. De l’autre côté de la ville, les vieilles maisons racontent l’histoire de la capitale arménienne.
Le tourisme étant un secteur-clé pour l’économie nationale, la capitale étant la porte d’entrée et le lieu principal de villégiature des visiteurs, l’offre y est diverse. Depuis les hôtels cinq de luxe aux chambres d’hôte modestes, en passant par les cafés et restaurants traditionnels, en passant par les innombrables sites historiques qu’abrite cette ville de 2800 ans (!), Erevan combine modernité et histoire.
Tbilissi, la capitale de la Géorgie
Une architecture ultra-moderne, futuriste et lumineuse, et d’anciens monastères : Tbilissi est, elle aussi, une ville de contrastes. En s’y promenant, on s’y arrête à chaque coin de rue, fasciné par les statues et monuments historiques.
Fondée au Vème siècle par Vakhtang Gorgasali, la capitale géorgienne est divisée entre les collines caucasiennes, le fleuve Koura qui divise la ville en deux parties et les forêts denses des montagnes complète ce paysage magnifique.
Malgré ses dimensions relativement modestes, visiter Tbilissi exige d’y passer plus d’une journée, pour s’en imprégner. Entre hauts lieux d’histoire, art contemporain et gastronomie locale (khinkali, le traditionnel ravioli géorgien, vin local ou autres saveurs de la Géorgie), il y a beaucoup à faire.
Echmiadzin, centre religieux de l’Arménie
Le pèlerinage en Arménie commence avec le centre religieux d’Echmiadzin. Si, pour chaque nation, la religion joue un rôle unique, pour l’Arménie, tout au long de l’histoire, la religion a été une arme puissante contre l’ennemi. L’Arménie a été la première à adopter le christianisme comme religion d’État, en 301. L’Arménie païenne a connu le sanglant destin du christianisme : des centaines de temples païens ont été détruits. Et, à leur place, ont été érigés des monastères et des églises. Ces dernières sont devenues un aspect majeur de la culture arménienne.
Echmiadzin est le centre religieux majeur de l’Arménie. Sa cathédrale a été construite en 303. La légende rapporte que Grégoire l’Illuminateur, le premier patriarche, aurait fait un rêve dans lequel le Christ lui aurait montré l’emplacement de la future cathédrale. Le nom d’Echmiadzin est traduit par « descente du seul engendré ».
Mtskheta, centre religieux de la Géorgie
Après l’Arménie, en 319 de notre ère, ce sont le roi Miriam et saint Nino qui proclamèrent le christianisme comme religion d’État de la Géorgie. Le baptême de la Géorgie a eu lieu en 324 sur le fleuve Koura.
Mtskheta, centre religieux du pays, est une ville ancienne, construite en 1000 avant notre ère. Elle fut d’abord la capitale de la principauté de Kartli bien avant l’adoption du christianisme. Plus tard, Kartli est devenu une partie de la Géorgie.
La cathédrale principale, Svétitskhovéli, symbolise le christianisme en Géorgie. L’église moderne a été construite au XIème siècle sur le site de l’ancien temple. Selon la légende, au IVème siècle, le vêtement de Jésus-Christ aurait été apporté à Mtskheta et enterré. C’est là que le cèdre a poussé. Plus tard, l’arbre a été abattu pour construire un temple tandis que les racines de l’arbre ont été laissés sous le temple. Aujourd’hui, le Pilier de la Vie est enterré profondément sous le temple et entouré de cabines. La découverte ville de Mtskheta, dont les monuments historiques sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco, est fréquemment inclue lors d’un voyage en Arménie et en Géorgie.
Dilidjan, la station balnéaire d’un pays sans mer !
Dilidjan est une ville pittoresque luxuriante entourée par des forêts épaisses. Elle est située dans le Parc national de Dilidjan, plus grand parc d’Arménie et la destination populaire parmi les amateurs de randonnée pédestre.
Dilidjan est réputée pour son air pur, supposé guérir, pour son eau minérale et son architecture du XIXème siècle. Non loin de la ville, se trouve le romantique lac Parz, le plus beau de la région de Tavush, entouré de forêts de feuillus. Une très belle randonnée y conduit du lac au monastère de Goshavank, itinéraire très populaire parmi les randonneurs.
Bordjomi, la station balnéaire de la Géorgie
Bordjomi est l’une des plus célèbres stations balnéaire géorgiennes. Il est situé dans un district de la région de Samtskhé-Djavakhétie et entouré de forêts. La ville est réputée pour son eau minérale curative et naturellement gazeuse Borjomi, exportée dans plus de quarante pays. L’attrait principal de la ville est son parc, où l’on peut déguster l’eau minérale. L’entrée y a un prix élevé : environ 68€.
Informations pratiques
La meilleure période pour visiter l’Arménie et la Géorgie est de mai à octobre.
Tarifs : Les coûts communs et quotidiens pour voyageur sont relativement faibles. Tarifs moyens des transports en Arménie : 100 AMD (0,17€) dans le mini-bus, 50 AMD (0.09€) dans le trolleybus, 100 AMD (0.17€) dans le métro. Tarif minimum de la course de taxi : 600 AMD (1€). Logement : le prix moyen d’une nuitée dans une auberge varie de 9 à 18€ ; dans un hôtel luxueux, le tarif plancher est de 90€. Côté restaurant, la facture moyenne dans un fast food café est de 3 ou 4€ ; dans un restaurant, elle tourne de 9 à 25€. Lire aussi la fiche Numbeo sur les coûts de la vie à Erevan.
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